Mérou pète l’anthropomorphe

C’est fini, n’y a plus, néantisés, foutus, bouzillés, dézingués, kaputt !
Par contre, il y a une espèce qui perdure, qui prolifère et qui revient périodiquement, du genre prédateur, nocif, malfaisant, des animaux tristes, des singes ventriloques, des otaries savantes, des bêtes de laboratoire, des pantins anthropomorphes maniant la sébille, tenus en laisse, obéissant aux maîtres, tendant l’échine, bouffant des rogatons, le regard chassieux, la lippe torve.
Cette espèce revient régulièrement, qui demande les suffrages des badauds, qui attend l’acquiescement du public, en faisant des simagrées, des rondades, des risettes, produisant pathétiques prestations, des courbettes déférentes…
Qu’on les empaille, qu’on les encage ! Ils resteront tels qu’ils sont : de tristes acteurs pitoyables…